ARCHIVES
EXPOSITIONS 2017

Jean Soucy. Peintre Clandestin
28 janvier au 26 mars 2017
Commissaire : Sébastien Hudon
Exposition itinérante organisée par le Centre d’exposition Lethbridge

Crédit photo : François Lafrance

À travers la présentation d’une soixantaine d’œuvres, de nombreux documents et de plusieurs artefacts, les visiteurs seront conviés à la découverte de la riche carrière artistique de Jean Soucy (1915, L’Isle Verte – 2003, Québec). Grâce au travail exhaustif et minutieux d’archivistes, d’historiens de l’art et de proches de Jean Soucy, l’exposition promet une incursion au cœur des grands moments qui ont marqué le parcours exceptionnel du peintre. Aussi, les anecdotes et l’abondante correspondance dressent un portrait fidèle de cet artiste méconnu. Ce parcours créatif se dévoilera au fil de quatre périodes marquantes, à savoir : Premières armes (1934-1946), Le Grand Tour (1946-1950), La Période grise (1951-1959) et Visions abstraites (1960-1967).

Ces œuvres, réunies pour la première fois dans une exposition à caractère rétrospectif, seront accompagnées d’un catalogue qui permettra aux visiteurs de se familiariser avec un corpus peu étudié de l’histoire de l’art au Québec et à Québec. Durant cette période charnière, correspondant aux années 1940 à 1960, les artistes s’affranchissent de l’académisme classique pour embrasser de nouveaux sujets, langages et moyens plastiques au gré de leur subjectivité.

Ainsi, après un demi-siècle de dormance et de clandestinité, l’œuvre du peintre Jean Soucy sera présentée au Musée des beaux-arts de Sherbrooke du 28 janvier au 26 mars 2017. C’est la dernière présentation de cette exposition itinérante organisée par le Centre d’exposition Lethbridge.

 
 

Matthieu Binette. 7 200 battements à l’heure
25 février au 21 mai 2017
Commissaire : Sarah Boucher

Crédit photo : François Lafrance

Matthieu Binette présente au Musée des beaux-arts de Sherbrooke une production inédite. L’installation 7 200 battements à l’heure est un récit personnel reposant sur les thèmes de l’éclosion et du déploiement, mouvements constituant l’essence du geste créateur. Pour le sculpteur sherbrookois, « entre l’artiste et le regard porté sur l’oeuvre, il y a un point commun : le battement du coeur qui propulse le sang dans notre corps. C’est ce qui nous unit les uns aux autres. C’est ça la création. Dans chaque battement, il y a cet élan créatif, partant du centre, le coeur, jusqu’à l’oeuvre finale, puis jusqu’à vous ».

Matthieu Binette renouvelle sa pratique par la réalisation de formes semi-abstraites en bronze et d’oeuvres picturales ainsi que par l’intégration d’une projection et d’une bande sonore. L’exposition se veut une aire de jeu exploratoire permettant à l’artiste de dévoiler son processus créateur. « Ce qui m’émerveille dans toutes ces idées qui flottent c’est justement qu’elles progressent, cheminent toujours dans le sens où l’on s’y attend le moins. Cette idéosphère est en nous. Ces idées sont en nous. Cette vibration est en nous. Chaque battement de coeur est un battement d’ailes, une poussée qui appelle à la créativité. Nous sommes une création, et chacun de nos battements nous le rappelle ».

 

L’art de la sérigraphie publicitaire au Québec – Des années 1950 à nos jours.
31 mars au 4 juin 2017
Commissaire : Marc H. Choko

Crédit photo : François Lafrance

Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke s’associe avec le Centre de design de l’UQAM et le Musée des maîtres et artisans du Québec pour la toute première présentation de l’exposition itinérante L’art de la sérigraphie publicitaire au Québec. Des années 1950 à nos jours.

Commissariée par le professeur émérite Marc H. Choko, l’exposition a pour objectif de contribuer à reconnaître la place que mérite la sérigraphie publicitaire dans l’histoire de l’art au Québec en présentant quarante œuvres réalisées entre 1957 et 2014 par 17 artistes.

Les artistes Yvan Adams, Charles Daudelin, Vittorio Fiorucci, Michel Fortier, Gitano, Alfred Halasa, Normand Hudon, Sébastien Lépine, Lino, Robert Prévost, Gilles Robert, Bernard Vallé, Tomasz Walenta et Gérald Zahnd ainsi que les collectifs Couthuran, La montagne rouge et Séripop seront présentés dans cette exposition, dont nombre sont exposés pour la première fois. L’art de la sérigraphie publicitaire au Québec. Des années 1950 à nos jours constitue une occasion de découvrir ou de revoir des affiches qui évoquent des grands moments culturels du Québec.

 


 

Luminosité et opacité : Les sculptures de David James
3 juin au 9 octobre 2025
Commissaire : Sarah Boucher

Crédit photo : François Lafrance

Pour souligner son 35e anniversaire, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke présente Opacité et luminosité : les sculptures de David James, la toute première exposition consacrée au travail d’un sculpteur de verre. Plus de trente œuvres de verre moulé et trois pièces monumentales en granit seront exposées pendant la saison estivale dans la somptueuse salle Fondation J.A. Bombardier.

David James fait partie des rares artistes verriers contemporains qui ont choisi de mouler le verre, plutôt que de le souffler. Sa méthode de travail est basée sur le procédé de la coulée de cire perdue, traditionnellement utilisé pour réaliser les sculptures de bronze, ce qui requiert de la minutie, du contrôle et beaucoup de patience. Travaillant essentiellement avec le verre de cristal, dont l’attrait visuel réside dans sa mystérieuse transparence, l’artiste crée des pièces empreintes de mystère et de poésie, qui séduisent par leur luminosité et l’énergie qu’elles dégagent.

Ses plus récentes œuvres en granit et acier inoxydable, qui marquent l’important passage vers le monumental, sont toutes aussi énigmatiques. Elles s’imposent par leur taille et la nature des matériaux, autant qu’elles s’esquivent sous l’action de leur surface réfléchissante. Le travail de David James comporte assurément une forte dualité entre transparence et opacité, entre force et fragilité, entre densité et légèreté.

 
 
 

Dialogues : La collection de photographies Luc LaRochelle
10 juin au 15 octobre 2017
Commissaire : Sarah Boucher

Crédit photo : François Lafrance

Le Musée des beaux-arts de Sherbrooke est fier d’annoncer le lancement de Dialogues. La collection de photographies Luc LaRochelle, une exposition mettant en valeur un corpus d’œuvres offertes au MBAS par l’un de ses plus importants donateurs. Ambitieuse et accessible, l’exposition présente près de soixante œuvres réalisées entre les années 1885 et 2016 par une quarantaine de photographes canadiens et étrangers.

Conçue à la manière d’une conversation qui a lieu hors du temps, la présentation mettra en relation des œuvres historiques avec d’autres, plus récentes. Le principal objectif est de montrer la variété de la pratique photographique passée et présente, par l’exploration de trois des grands thèmes qui intéressent les artistes photographes depuis toujours, soit le paysage, le portrait et la mise en scène théâtrale. Les visiteurs, autant amateurs que néophytes, pourront admirer et apprécier des œuvres photographiques exceptionnelles qui reflètent les approches et les préoccupations artistiques de différentes époques. Ressemblances et dissemblances, autant au point de vue de la forme que du fond, sauront émerger de ces dialogues inusités.

L’intérêt du collectionneur pour l’art réalisé au Canada étant marqué, l’exposition réserve une grande place aux artistes canadiens. Le travail d’une dizaine d’artistes originaires du Québec y est présenté, dont Richard Max-Tremblay, Geneviève Cadieux, Charles Gagnon, Marisa Portolese, Jocelyne Alloucherie, Micheal Flomen ainsi que Jason et Carlos Sanchez. Parmi les artistes internationaux de renom dont les oeuvres sont exposées, citons Cecil Beaton, Wynn Bullock, Lee Friedlander, Robert Mapplethorpe, Thomas Demand et Carolee Schneemann.

 


 

Jean-Robert Douillard. Mon cœur est un ovni en forme de frisbee
14 octobre 2017 au 21 janvier 2018
Commissaire : Sarah Boucher

Crédit photo : François Lafrance

Depuis ses débuts, Jean-Robert Drouillard est reconnu pour ses sculptures réalisées par taille directe, souvent de grandeur nature. Techniquement apparentés à un art traditionnel, et souvent inspirés de l’imagerie de l’art populaire, ses personnages hybrides sont assurément teintés de considérations actuelles.

Mon coeur est un ovni en forme de Frisbee est un rendez-vous culturel, intergénérationnel et social où aura lieu la réédification d’un langage commun. Tout en restant très fidèle à la pratique habituelle de l’artiste, l’oeuvre met de l’avant des éléments visuels et des choix qui appartiennent à la réalité des jeunes d’aujourd’hui, qui ont inspiré l’oeuvre. Les personnages poétiques partageant des piédestaux avec les visiteurs, participent à une mise en scène dans laquelle la théâtralité aborde de front la rencontre entre la fiction, l’histoire et la réalité, entre le sérieux et le ludique.

« Faire un statuaire avec des adolescents, c’est mettre de l’avant la jeunesse du Québec, c’est parler du futur de notre société. Ces sculptures font valoir la voix de ceux pour qui nous disons construire, conserver et protéger, mais qui sont pourtant si souvent oubliés sur la place publique. » – Jean-Robert Drouillard

 

Henry Wanton Jones. Démasqué!
28 octobre 2017 au 17 février 2018
Commissaire : Sarah Boucher

Crédit photo : François Lafrance

Présentant une soixantaine d’œuvres picturales et une dizaine de sculptures, l’exposition Henry Wanton Jones. Démasqué! est la toute première rétrospective consacrée au travail d’un artiste québécois qui séduit le public et les collectionneurs depuis plus de 40 ans. Né en 1925 à Waterloo dans les Cantons-de-l’Est, Henry Wanton Jones a fait partie des « rebelles » qui, en 1950, exposaient en marge du Salon du Printemps du Musée des beaux-arts de Montréal. De la même génération que les peintres Jean Paul Riopelle, Marcelle Ferron et Pierre Gauvreau, il a marqué notre quête de la modernité. Le langage plastique de l’artiste, qui dénote une tendance pour le surréalisme, demeure unique dans l’histoire de la peinture canadienne. Jones met en scène des situations souvent équivoques, représentant autant des chevaux accompagnés de nus sensuels, des portraits masqués, des autoportraits et des natures mortes. Véritable poésie visuelle, son œuvre témoigne d’un humour et d’une sensibilité qui marquent l’imaginaire.

Formé à l’École du Musée des beaux-arts de Montréal, Henry Wanton Jones enseigne dans différentes universités montréalaises jusqu’en 1975. Dans les décennies 1960 et 1970, sa pratique artistique est partagée entre abstraction et figuration; entre sculpture et peinture. À partir de 1976, il se consacre entièrement à la peinture à l’huile et expose à travers le pays. Ses oeuvres se trouvent aujourd’hui dans de nombreuses collections privées et muséales au Canada, telles que celles du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d’art de Joliette, de la Winnipeg Art Gallery et de l’Université du Nouveau-Brunswick.