L’écologie du paysage :
Biennale des artistes des Cantons-de-l’Est 2024

26 septembre 2024 au 5 janvier 2025
Guylaine Couture, Renée Durocher, Catherine Magnan, Marie-Soleil Provençal, Kylie Sandford, Chantal Séguin et Margrethe Ulvik

Lancement : Jeudi 26 septembre 2024 à 18h00
Performance/Atelier au coeur de l’exposition avec le chorégraphe Nicolas Zemmour : Dimanche 1er décembre 2024

Sur la thématique L’écologie du paysage, l’édition 2024 de la Biennale des artistes des Cantons-de-l’Est du Musée des beaux-arts de Sherbrooke vous propose de faire la découverte du travail des artistes de la région aux pratiques et parcours variés.

L’écologie se définit comme relation entre les espèces animales, végétales et leur milieu de vie. À grande échelle, ces communautés interagissent aussi à travers le territoire qu’elles occupent : l’écologie du paysage s’intéresse à ces dynamiques. Chaque parcelle de paysage se compose d’une infinité d’organismes, qui font sa complexité et sa beauté.

La discipline de l’écologie du paysage intègre donc à sa réflexion les répercussions de l’humain et de ses activités sur son environnement. Au cœur des préoccupations actuelles, les enjeux environnementaux remettent en question la dominance de l’être humain sur la nature et tentent plutôt de l’intégrer dans son écosystème. Notre mode de vie affecte l’écologie du paysage, mettant en péril l’équilibre fragile d’une nature, pourtant bien résiliente, de laquelle nous dépendons fondamentalement. 

À cette ère de l’Anthropocène, quel rôle peuvent alors jouer l’art et les artistes dans l’écologie du paysage? L’art peut-il être un vecteur de changement et de sensibilisation et de prise de conscience face aux changements globaux qui affectent notre environnement?

Sans perdre un instant, on se donne rendez-vous au Musée des beaux-arts de Sherbrooke!

 
 
À PROPOS DES ARTISTES PARTICIPANTES :

À la découverte de l’artiste Guylaine Couture

Diplômée en design graphique, Guylaine Couture est une artiste du livre qui vit et travaille à Magog. Ses créations prennent la forme de livres d’artiste, de zines, de gravures et d’œuvres sur papier. Elle a participé à de nombreuses expositions à l’international, notamment aux États-Unis, en Angleterre, en Suisse et en France. Ses livres d’artiste font partie de plusieurs collections prestigieuses, entre autres le Bainbridge Island Museum of Art, l’Université Queen’s, l’Université de Washington et la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne. Nous avons bien hâte de vous faire découvrir l’installation qu’elle propose pour cette édition de la Biennale des artistes des Cantons-de-l’Est 2024-2025.

À la découverte de Renée Durocher
Originaire de Granby, Renée DuRocher cumule à ce jour une soixante d’expositions individuelles et collectives. Détentrice d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal, elle a présenté son travail au Canada et à l’international.

Ses œuvres font partie de nombreuses collections muséales prestigieuses, notamment le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et le Musée des beaux-arts de Sherbrooke. Très impliquée dans le milieu culturel à Granby, Renée DuRocher est ambassadrice de la culture de Granby et membre fondatrice du comité Ma Ville Mon Patrimoine.

À la découverte de l’artiste Catherine Magnan
Originaire de Kingsey Falls, Catherine Magnan est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille désormais à Danville. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université Laval. Les multiples procédés de l’estampe ainsi que le dessin sont ses médiums de prédilection et la nature est au centre de sa création. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions individuelles et collectives, notamment au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, au centre d’artiste Caravansérail et ARPRIM. Elle a également exposé son travail à la Más ARTE Galería Taller de Quito en Équateur. En 2013, elle fut finaliste pour le célèbre prix Albert-Dumouchel pour la relève en arts imprimés.

À la découverte de l’artiste Marie-Soleil Provençal
Marie-Soleil Provençal est sculptrice et activiste environnementale. Originaire des Cantons-de-l’Est, elle a complété une technique en graphisme au Cégep de Sherbrooke puis un baccalauréat en beaux-arts à l’Université Bishop’s. Par la suite, elle a obtenu une maîtrise en beaux-arts à NSCAD University (Nova Scotia College of Art and Design). Intéressée par la relation entre l’humain et le non-humain, elle assemble des éléments manufacturés et naturels en sculptures et interventions souvent éphémères. Inspirés par le journalisme naturaliste et la vulgarisation scientifique comme forme d’activisme environnemental, plusieurs de ses projets combinent sciences et communications afin de rendre des concepts complexes accessibles à un plus large public.

À la découverte de l’artiste Kylie Sandford
Née à Toronto, Kylie Sandford vit et travaille actuellement dans la région de Brome-Missisquoi. Elle est détentrice d’un diplôme en beaux-arts de l’Université Concordia, comprenant des études à Nîmes. Elle a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives notamment au Québec chez Art Sutton et au Centre culturel Yvonne L. Bombardier et à l’international à la Bankside Gallery de Londres et à la Gaffa Gallery de Sydney. En 2023, elle fut récipiendaire du Dry Materials Award du Jackson’s Art Prize. Ses œuvres font partie de collections privées au Canada et à l’international.

À la découverte de Chantal Séguin
Originaire de la Montérégie, Chantal Séguin vit et travaille en Estrie. Elle a présenté depuis 1997 plusieurs expositions individuelles et collectives en Finlande, en Italie, en France, au Mexique et au Québec dont au Centre L’Oeil de poisson et à la Manif d’Art. Elle a aussi fait des résidences en Irlande, en Finlande, en Belgique et au Québec, entre autres, à Est-Nord-Est. Elle a réalisé une dizaine de projets d’intégration des arts à l’architecture dans les différentes régions du Québec, dont celui du Centre des Congrès de Québec. Elle est récipiendaire de bourses du CALQ et du prix Œuvre d’art publique par les Mérites d’architecture de la Ville de Québec. Ayant reçu une bourse du CALQ-Estrie en 2024, elle travaille sur des projets d’exposition au Musée Colby-Curtis et à la Maison Merry en Estrie.

À la découverte de Margrethe Ulvik
Margrethe Ulvik est une artiste visuelle dont le médium de prédilection est la fibre. Née à Bergen, en Norvège, elle retrouve au Québec les fjords, le fleuve et la nature sauvage de son pays natal. Détentrice d’un diplôme en tissage de tapisserie de l’École des beaux-arts et d’artisanat d’Oslo ainsi que d’un certificat de l’Université de Sherbrooke au programme de deuxième cycle en pratiques artistiques actuelles, elle est influencée dans son travail par la longue et vive tradition artistique et artisanale de la Scandinavie. Elle a réalisé des expositions et des résidences artistiques au Québec et à l’international, notamment au Fossekleiva Arts Center en Norvège et au Studio REDA-Valcourt au Québec.

 
 
 
 
 
 
 
Une présentation