Alexandra Bachand, Thomas Corriveau, André Fournelle et Marc Garneau à la galerie Espace Dialogue.

Expo-vente présentée jusqu’au 14 avril 2025

Crédit photo : Jean-Michel Naud

La nouvelle mouture de la galerie Espace Dialogue, en parallèle à l’exposition Balade en forêt et Lignes de feu, met en lumière le travail sensible et percutant des artistes de ces deux expositions. Peut-être vous laisserez vous tenter par une nouvelle acquisition?

 

À la découverte de l’artiste Alexandra Bachand
Alexandra Bachand a grandi dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Parfumeure indépendante et artiste plasticienne formée en Beaux-Arts à l’Université Bishop’s de Lennoxville, elle mène depuis près de dix ans une démarche en art olfactif, positionnant le parfum comme un médium d’art majeur. À travers ses œuvres olfactives, elle explore la permanence des souvenirs liés au patrimoine ou au passé, tout en concevant des installations empreintes de symbolisme, souvent inspirées par la botanique. Elle compose minutieusement à son atelier, chaque parfum au cœur de ses œuvres, qui se positionne à titre de narration artistique principale. Le travail d’Alexandra est exposé au Canada et à l’international.

 

 

Crédit photo : Nicole Dupont

À la découverte de l’artiste Thomas Corriveau
Thomas Corriveau est artiste visuel et cinéaste. Depuis les années 1980, il travaille en dessin, peinture, arts d’impression et cinéma d’animation. Il expose régulièrement ses œuvres au Canada et à l’étranger et a réalisé une quinzaine d’œuvres publiques intégrées à l’architecture au Québec. Il est professeur associé à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, après y avoir été professeur de 2002 à 2022.
Depuis 2010, il s’implique pleinement en tant que réalisateur indépendant de films d’animation et présente ses réalisations dans le circuit international des festivals de films.

 
 
 
 
À la découverte de l’artiste André Fournelle 

Né en 1939, André Fournelle vit à Montréal. Fasciné par le métal en fusion, en véritable alchimiste qui s’intéresse aux quatre éléments, il transforme depuis soixante ans le métal, le feu, le charbon et les tubes de néon en oeuvres d’art fascinantes. Il a collaboré avec le poète Claude Gauvreau et a côtoyé Armand Vaillancourt et Marcelle Ferron. Entre 1966 et 1969, il s’est associé au groupe Experiment in Art and Technology, un laboratoire de création multidisciplinaire américain sous la direction de Robert Rauschenberg. Porté vers les matériaux fusibles et lumineux, il a exploré les matières industrielles en collaboration avec des ingénieurs et des scientifiques.

Dans son art, André Fournelle ne cesse de repousser les limites, d’explorer les matières et leurs symboliques et d’y exprimer une sensibilité humaniste, tout en investissant le champ de la critique sociale et politique. Plusieurs de ses oeuvres d’intégration de l’art à l’architecture et à l’environnement sont le fruit de l’audace et de l’ingéniosité inépuisables de l’artiste. André Fournelle a été récipiendaire du prix Paul-Émile-Borduas en 2021, la plus importante distinction accordée aux artistes par le gouvernement du Québec.

 
 
À la découverte de Marc Garneau

Né en 1956, Marc Garneau vit et travaille à Montréal. Depuis quarante ans, il pratique l’estampe et la peinture. Au moment où le figuratif était à l’honneur, dans les années 1980, Marc Garneau créait un art essentiellement abstrait ancré de plain pied dans l’automatisme québécois et l’expressionnisme abstrait américain. Son tableau forme un espace d’expérimentation dans lequel il assemble, raboute, découpe, colle et brûle des morceaux de toiles et de bois ainsi que des objets trouvés. Éminemment physique, l’art de Marc Garneau prend souvent appui sur son environnement, et selon qu’il crée une œuvre en ville ou à la campagne, les ambiances l’inspirent chaque fois de manière différente, les paysages champêtres devenant source de fécondité pour le travail par le feu. Alchimiste de ses métamorphoses, Marc Garneau est un manipulateur habile qui fuit le prévisible.

Son art est marqué par une inclination pour les teintes sombres, les grands contrastes et l’inattendu. Il a remporté le Grand Prix de la Biennale du dessin, de l’estampe et du papier-matière du Québec en 1997 et a réalisé une soixantaine d’expositions individuelles au Québec et en Europe.